Les échecs sont par essence, un sport individuel ou chaque joueur, chaque joueuse, mène individuellement sa partie.
Cependant, la pratique par équipe sur plusieurs échiquiers est non seulement possible mais très prisée. Un nombre important de joueurs ne pratiquent d’ailleurs la compétition qu’en équipe.
En effet, les compétitions fédérales aussi bien en « toutes catégories » que chez les jeunes comportent bien des formules de compétitions en équipes, le plus souvent de 4 ou 8 joueurs, mais d’autres quotités sont parfois pratiquées (dans certaines divisions régionales notamment).
Les attraits de cette forme de pratique sont multiples. La composition des équipes d’échecs s’effectue généralement en tenant compte de la force calculée ou estimée des équipiers. L’importance de chaque équipier est très généralement équivalente, dans la comptabilisation des scores de matchs. Certaines épreuves peuvent toutefois accorder une PREPONDERANCE des résultats, dans l’ordre de présentation des échiquiers. Ainsi, en Coupe de France d’échecs, qui se joue en équipes de 4 joueurs, un score de parité valorisera la victoire obtenue au premier échiquier, ou au second en cas de nulle au premier échiquier et ainsi de suite… Si aucune des 4 parties ne génèrent de gagnant ?…d’autres systèmes de départage sont alors utilisés.
L’ESSENTIEL réside cependant à un autre niveau. En effet, nombre de joueurs et de joueuses ÉLEVENT à l’évidence leur NIVEAU DE JEU, lors de ces compétitions par équipes. La motivation est accrue et les résultats obtenus mettent assez souvent en défaut les probabilités. Ce n’est pas spécifique aux échecs. On constate souvent le même phénomène dans les sports d’opposition (au tennis par exemple) et dans les sports « de base » (athlétisme, gymnastique et natation) lorsqu’ils sont pratiqués en équipe.
Les victoires les plus marquantes aux échecs, sont donc souvent obtenues PAR EQUIPE et contribuent à souder les groupes et à favoriser leur progression, y compris et ce n’est pas le moindre paradoxe : au plan individuel !
Un dernier point à souligner : Tous les niveaux de la pratique échiquéenne disposent de compétitions par équipes ou se retrouvent très souvent associés filles et garçons, jeunes (parfois très jeunes !) et moins (parfois, beaucoup moins !) jeunes.
Peu d’autres sports proposent cette forme d’universalité !